Ma pratique

Etant formateur, je me rends compte de la difficulté à me rappeler de mon propre apprentissage, de la décomposition en sujets élémentaires.

La géobiologie est un composé de pas mal de choses :
Il y a bien sûr la radiesthésie (allez voir le sujet ''radiesthésie''), qui représente les fondamentaux de notre terre mère, sa manière de s'exprimer, de se structurer et de répondre au comportement de l'humain,
Les différents règnes, leurs positions en un lieu, leur harmonie ou non,
La position des habitations, bâtiments et toutes les installations humaines,
Tous les objets et meubles qui composent une habitation,
La composition même d'une habitation,

Je passe ensuite à un domaine plus virtuel :
Il y a la mémoire des murs, le passé de toute habitation humaine,
L'effet de la pagaille dans les placards, surtout s'ils ne sont jamais rangés et vidés,
La position des meubles dans une pièce,
La position des pièces de la maison par rapport aux points cardinaux,
Les personnes décédées et toujours présentes,

Pour terminer :
Un savant mélange des deux qui s'harmonisent ou non.
Je pense que j'en oublie un certain nombre, je compléterais sûrement pas la suite.

Ma manière de pratiquer

Voilà posée mes bases de géobiologie.

Cela fait beaucoup de choses à mentaliser, à percevoir, à ressentir, avec le risque d'en oublier un certain nombre, d'autant que j'ai sûrement dû en oublier dans ma liste. L'autre risque est de travailler (en fait, pour moi ce n'est pas un travail, mais je n'ai pas trouvé d'autre mot) de façon individuel, par éléments, et d'oublier que l'état d'un lieu est avant tout le résultat d'un ensemble de choses.

Ce n'est pas le lieu, la maison, les meubles, les bibelots qui peuvent perturber mais une combinaison de tous.

Je travaille donc dans la globalité. La suite est ma manière d'entrer en contact.

Je commence ma pratique en me penchant sur le côté ''humain''.

Si des placards sont encombrés, sales, n'ont jamais étés ouverts, aérés, je demande aux personnes de les ranger, nettoyer et jeter toutes les choses qui ne servent plus depuis longtemps. Ces placards non nettoyés amène une énergie basse, stagnante qui prend de la place. Généralement, des placards propres, font à eux seuls monter le niveau vibratoire d'une pièce. Elle paraît plus grande et plus lumineuse.

Ensuite, surtout s'il s'agit d'une maison ancienne, il y a le nettoyage du passé, de la mémoire des murs. Une très belle technique est indiquée dans le livre de Karen Kingston ''l'harmonie de la maison par le feng shui''. Je ne prends pas cette technique à la légère. En effet, les mémoires sont le fait de ce qui c'est passé dans la maison, en général en souffrance, véhiculés par les corps émotionnels des anciens occupants.

Des radiesthésistes enseignent cette techniques (ou d'autres du même ordre) à leurs élèves. Bien sûr, cela ne pose aucun problème si cet apprentissage s"accompagne d'une dimension ''en conscience''. Cela peut être préjudiciable à l'harmonie d'un lieu de vie si le nettoyage n'est fait qu'avec le mental et non en conscience.

Puis, il est bon de se pencher sur tous les objets anciens, qu'ils viennent d'héritages, de brocantes ou tout simplement d'une période du passé qui ne correspond plus au présent, car ils ont gardés la mémoire des événements (exemple, dormir dans le lit d'une précédente union). Le meilleur moyen, à ma connaissance, est le nettoyage par le sel. Il s'agit de poser à côté de l'objet (ou dessous) un petit récipient de sel pur (genre Guérande), non traité. Si c'est un meuble, je mets le sel à l'intérieur ou sous un lit aux quatre coins. On dit qu'il faut le laisser 7 jours. Je dis que le jour ou une pensée vers le sel se manifeste, il est temps de retirer les récipients et de rendre le sel à la nature.

On peut donc maintenant passer au niveau des bibelots. Tous les objets, qu'ils soient anciens ou non, les bibelots, les photos, vieilles ou non, ont en elles l'énergie du passé (ou souvent l'énergie du moment de l'acquisition) qui souvent empêche d'avancer.

Parfois, plutôt que de vouloir nettoyer, un bon rangement par le vide, permet de se tourner vers le futur.

Ces pratiques peuvent à elles seuls améliorer le niveau vibratoire.

Quand le côté ''humain'' est prêt, il est temps de se tourner vers notre terre mère.

Quel que soit mon but, ma première approche est de prendre contact avec le lieu. Entrer en contact avec ''l'esprit'' de chaque chose présente, de chaque pièce d'une maison, de ''l'esprit du lieu''. Mon état intérieur est celui que j'aurais si je parlais à un ami de longue date que je n'ai pas vu depuis longtemps. Avec mon cœur, humilité et respect.

Je ne pose pas les mêmes questions qu'avec le pendule ; puis-je, dois-je, mais demande à ces amis (ces esprits) s'ils sont d'accord avec ce que je souhaite faire. Si c'est le cas, qu'ils me montrent ce qu'il y a à voir.

''L'esprit du lieu'' est-il en accord avec la présence d'une maison ou de ses occupent ? Non, je demande si un accord est possible. Oui, tout va bien à ce niveau, la maison, ses occupent sont accepté par le lieu.

C'est à partir de maintenant que je demande à visualiser ce qui peut aider à l'harmonisation. Je ne souhaite percevoir que ce qui perturbe, pas le reste. Exemple ; une source passe sous la maison mais ne perturbe pas le lieu, je la laisse et ne propose pas de modification.

Se met alors en place, par-dessus ce que je vois, le niveau de lumière qui correspond à l'énergie de chaque chose. Je perçois les objets qui se perturbes, les modifications qui ont besoin d'être réalisés, le point d'acupuncture à activer si nécessaire et de quelle manière, ce qui peut aider ou s'opposer à l'harmonisation.

Je commence cette partie par les meubles, si une perturbation se manifeste, je leur demande l'endroit qui leurs plairait d'occuper et je les déplace.

Si un équilibre peut être atteint pas la pose d'un point d'acupuncture, je visualise celui-ci. Je sais que celui que l'on me montre est le bon, et pas un autre. Comment le sais-je ? Je ne l'ai pas encore trouvé (comment je sais ! ! !). Je demande à ce que ce point permette l'harmonie du lieu avec ses occupent, pas la montée à pleine puissance qui peut-être aussi préjudiciable qu'une énergie trop basse.

Je termine en cherchant les points qui, s'ils sont activés peuvent perturber le lieu. Exemple, je pose une pelle sur un point et, sans m'en rendre compte, je mets la pagaille.

Quand le travail est terminé, je remercie le lieu d'avoir accepté les modifications et de me les avoir montrés.

Vous aurez compris que le meilleur moyen de vivre en un lieu en parfaite harmonie avec lui est bien entendu du domaine de la géobiologie, mais aussi et surtout de son choix de vivre au présent, tourné vers l'avenir et donc de sortir de l'énergie (qui peut être) stagnante du passé.

Cela ne veut pas dire qu'il faut jeter son passé, mais travailler sur son passé pour qu'il puisse servir de fondation pour le présent et le futur. (Constellations familiales par exemple)

Si des événements du présent me ramènent au passé, si en rangeant je retrouve quelque chose de ce passé, je ne dis pas " je n'en veux plus, c'est du passé ", mais je cherche à percevoir le pourquoi, il y a sûrement quelque chose à vivre, à apprendre à nouveau. C'est comme après la fin d'un cycle scolaire, il y a les vacances puis un nouveau cycle avec un mélange de nouvelles et d'anciennes personnes. Cela permet souvent d'aller plus loin et peut-être d'aller là ou l'on a pas pu ou su aller la fois précédente


Géobiologie sacrée